Anaïs LALA
Diététicienne-nutritionniste à Valence
 

Anaïs LALA, Diététicienne-nutritionniste à Crest

 
 
 
 
 
 

SOPK et nutrition

SOPK : pourquoi consulter votre Diététicienne Nutritionniste ?

Préambule

J’ai découvert la prise en charge nutritionnelle et micro-nutritionnelle du SOPK à l’occasion d’une formation sur l’infertilité, l’un des chapitres était consacré au SOPK, et j’ai été frappée par le fait que nous ayons autant d’outils nutritionnels et micro-nutritionnels pour améliorer les symptômes, alors que, dans le même temps, le diagnostic et la prise en charge médicale ont longtemps été succincts. Les questions restaient souvent sans réponse, et le temps du dialogue restreint. Les temps ont changé, et les patientes sont souvent en demande d’une prise en charge globale incluant le volet médical , mais aussi un volet alimentation, micro-nutrition …etc.
C’est parfait, car il y a beaucoup à faire !

J’ajouterai, avant de rentrer dans le vif du sujet, que les patientes souffrant de SOPK que je reçois en cabinet sont souvent très impliquées dans leur prise en charge, elles lisent, se documentent, suivent d’autres femmes qui ont réussi à améliorer leurs symptômes, partagent …etc. C’est donc un vrai challenge que de les accompagner. Mon objectif reste de proposer une approche cohérente et spécifique à chaque patiente, afin de ne pas s’éparpiller. A force de vouloir tout faire, on ne fait rien bien. D’où le besoin de cohérence pour une prise en charge vraiment adaptée à la patiente, que je souhaite apporter.
C’est pour cela que j’ai décidé d’écrire cet article de manière la plus précise et fouillée possible, il apparaitra comme dense parfois, mais précis, et cohérent.

Qu’est-ce que le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK) ?

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques aussi appelé le syndrome de Stein-Leventhal, est un … syndrome, donc un ensemble de symptômes caractéristiques. La première chose qui est frappante, c’est que cet ensemble de symptômes n’a pas été nommé « Maladie ou pathologie des Ovaires Polykystiques ».

Je crois que cela est en partie dû au fait que ces symptômes ont une origine qui n’est pas encore tout à fait claire à ce jour. Origine génétique, facteurs environnementaux et mode de vie ont un impact sur l’aggravation ou au contraire l’amélioration des symptômes.

Cela peut être perçu soit comme très déprimant, « pas de maladie = pas de médicament pour soigner », mais cela peut aussi être perçu comme encourageant « je ne suis pas malade, je peux jouer un rôle pour améliorer mes symptômes ».


Très souvent mes patientes parcourent ces émotions contradictoires tout à tour en fonction des améliorations, ou stagnations voir régression.

 

Donc les symptômes :

  •       Oligo-ménorrhée : c’est-à-dire des cycles menstruels irréguliers
     
  •       Hirsutisme, alopécie et/ou acné : c’est-à-dire excès de pilosité et/ou pilosité à des endroits qui ne sont pas habituels chez les femmes (seins,                ventre …), perte de cheveux et acné (avec souvent une localisation particulière « en collier de barbe »)
     
  •       Le Surpoids, pas systématiquement, mais souvents … et surtout une résistance à l’insuline (qui peut être diagnostiquée par un test HOMA) est              également souvent observée mais ne rentre, bizarrement, pas dans les critères de diagnostic retenus. Il est toutefois bien documenté comme                symptôme.
     
  •      …etc.

 

Tous les symptômes ne sont pas forcément présents en même temps, pas à la même intensité, il y a une grande variabilité d’une femme à l’autre. En fonction de la présence ou absence de ces symptômes, le SOPK est classé en plusieurs « phénotypes » de A à D, cela ne change rien à la prise en charge, je ne vais donc pas les détailler ici.

 

Du côté des explorations paracliniques, il est courant de trouver :

-    Une échographie montrant des ovaires d’aspect poly-kystiques. Ce ne sont pas des kystes, mais des follicules. Il faut savoir que les ovaires contiennent naturellement des follicules. Mais dans le cas du SOPK, de nombreux follicules de grande taille vont donner cet aspect « bosselé » à l’ovaire.

-    Des dosages sanguins présentant :

  •   Un taux de testostérone plus élevé que la moyenne ;
  •   Un taux de Delta 4 Androstendione également plus élevé que la moyenne ;
  •   Un taux de LH plus élevé que la moyenne (avec un caractère pulsatil)

 

Le diagnostic du SOPK est posé avec 2 critères parmi ceux cités plus haut. C’est un médecin qui prescris les bilans et qui pose le diagnostic.
Cette étape est essentielle avant d’entamer une prise en charge, qu’elle soit médicale et/ou nutritionnelle.

PREMIERE PARTIE : Quels sont les symptômes et difficultés rencontrées avec le SOPK ? quelle est leur explication sur le plan physiologique ?

Je vais détailler ci-dessous toutes les approches possibles, en prenant comme point de départ les symptômes « gênant », car c’est souvent pour cela que l’on consulte !

  • Surpoids : je n’arrive pas à perdre du poids, pourquoi ? et d’ailleurs, pourquoi on conseille de perdre du poids pour améliorer les symptômes du SOPK ?

 

  • Pilosité / acné / alopécie : comment retrouver une peau nette, sachant que j’ai passé l’adolescence (et depuis un moment !!!), comment avoir moins de pilosité, avoir plus de densité de cheveux ?

 

  • Cycles irréguliers et/ou Fertilité : je n’ai pas de cycles réguliers, cela me stresse, voire me questionne sur mon projet de grossesse, comment améliorer cette régularité ?

1. Pourquoi y a t-il souvent une prise de poids lorsqu’on a un SOPK ?

C’est frustrant, parfois rageant, que l’un des premiers conseils donnés soit « il faut maigrir » ou pire encore « il va falloir arrêter de manger des cochonneries en regardant la TV ». C’est souvent posé brutalement, non expliqué, avec pour sous-entendu que la patiente ne fait pas d’efforts. Bref, c’est de la « grossophobie ».  Pour faire simple : OUI, perdre du poids améliore souvent les symptômes. OUI, perdre du poids avec un SOPK, c’est difficile … parce qu’il ne suffit pas de manger moins pour y arriver.

 

En effet, il y a un mécanisme biologique qui sous-tend cette difficulté à perdre du poids, c’est la « résistance à l’insuline » ou l’insulino-résistance … un peu de biologie s’impose.

 

Lorsqu’on consomme des glucides (famille qui contient à la fois les sucres complexes, en gros les féculents, et les sucres simples, en gros ce qui est sucré), ils vont être digérés dans le tube digestif, c’est-à-dire découpés en unités que sont monosaccharides (glucose, fructose et galactose). Le glucose traverse la barrière intestinale, et se retrouve dans le sang, qui grosso-modo, joue le rôle de « taxi » dans le corps, pour emmener le glucose dans les cellules qui en ont besoin pour l’utiliser comme « combustible » et fabriquer de l’énergie. Mais ce glucose a besoin d’une « clef » pour rentrer dans la cellule, l’insuline, qui est une hormone qui joue ce rôle de clef.

 

L’insulino-résistance est le terme que l’on utilise pour dire que l’insuline n’arrive pas à jouer son rôle de clef, un peu comme si la serrure (le récepteur à l’insuline) est un peu rouillée, et que la porte s’ouvre à moitié, donc le glucose n’arrive pas bien à rentrer dans les cellules.

 

Et cette résistance à l’insuline, on la lie empiriquement à des personnes plutôt en surpoids, plus précisément avec des personnes qui ont un peu trop de graisse péri-abdominale. Pour schématiser : plus on a de graisse au niveau de la taille, plus on a de résistance à l’insuline. Voilà pourquoi on demande aux patientes de perdre du poids.

 

En fait, c’est un peu plus compliqué que cela …

Il semble qu’une « forme » particulière du récepteur à l’insuline (la serrure), soit retrouvé chez 50% des femmes ayant un SOPK, expliquant ainsi une insulino-résistance, à des degrés variables, d’origine génétique. Je ne vais pas rentrer dans les détails biochimiques, Reste que cette insulino-résistance, favorise la prise de poids, qui elle-même favorise l’insulino-résistance, et ainsi de suite … c’est le cercle vicieux qu’il faut casser !

 

Mais pourquoi la résistance à l’insuline aggrave les symptômes du SOPK ?

Trois mécanismes principaux ont été documentés à ce sujet, et aboutissent à la hausse de la testosterone active, donc à l’aggravation des symptomes du SOPK. Attention, ce paragraphe est assez « technique », et vous pouvez passer cette partie si c’est trop rébarbatif  :

  •       Mécanisme d’action sur les SHBG
  •       Mécanisme de l’hyper-androgénie par action excessive de l’enzyme « 17-hydroxylase »

 

a.      L’insulino-résistance provoque l’augmentation de la SHBG et donc la testostérone active :

La testostérone est transportée dans le sang de trois manières différentes :

  •  Par un transporteur nommé SHBG (sex hormone binding globuline),
  •  Par l’albumine
  •  De manière « libre », donc sans transporteur.

 

Hors les formes actives de la testostérone sont la testostérone libre et celle liée à l’albumine. La testostérone liée à son transporteur la SHBG n’est pas active. Donc :

  •  plus la SHBG augmente dans le sang, moins la testostérone est bio-disponible et active, moins il y a de symptômes SOPK.
  •  Le contraire est vrai : plus la SHBG diminue dans le sang, plus la testostérone est bio-disponible et active, plus il y a de symptômes SOPK.

En résumé, l’insulino-resistance (qui, on l’a vu, se retrouve dans 50% des cas de SOPK) induit une baisse de la protéine qui transporte les androgènes dans le sang, la SHBG, ce qui augmente la fraction active des androgènes et accroît les symptôme du SOPK.

 

b.      L’insulino-résistance provoque l’augmentation de la production de testostérone dans l’ovaire :

Un polymorphisme génétique particulier, associé à la résistance à l’insuline, touche également l’enzyme cytochrome P450C17 et conduit à l’hyper-androgénie (l’activité 17-hydroxylase de cette enzyme, est augmentée, favorisant la formation de 17OH P à partir de la progestérone et l’activité 17, 20-lyase entraînant la transformation du 17OH P vers la D4 Androstènedione qui elle-même mène à la hausse des androgènes).

c.       Autres mécanismes :

Enfin, D’autres mécanismes de stimulation des androgènes ovariens (LH, IGF1) viennent documenter le fait que l’hyperinsulinisme résultant de la résistance à l’insuline, amplifierait la production de testostérone dans l’ovaire (1)

2. Pourquoi le SOPK est souvent accompagné d’acné / alopécie / pilosité ?

De nombreuses femmes ayant un SOPK vont avoir un ou plusieurs symptômes touchant les phanères :

  •       Une pilosité plus marquée ou à des endroits considérés inhabituels pour les femmes (poitrine, menton …etc.), on parle parfois d’hirsutisme, bien que cela recouvre des réalités différentes …
     
  •       Une l’alopécie plus ou moins marquée, c’est-à-dire une perte de cheveux, parfois par périodes, et/ou cheveux fins
     
  •       Une acné androgénique, c’est-à-dire apparaissant sur le dos et/ou le bas de la mâchoire, on utilise le terme « acné en collier de barbe », même si cela n’est pas très joli, c’est très descriptif ! Cette acné ne disparait pas après l’adolescence et elle persiste chez des femmes qui ont vingt, trente ans ou plus.

 

L’une des cause est commune est due à l’hyper-androgénie, qui va agir au niveau des follicules pileux. En effet, la testostérone est transformée par une enzyme la 5 alpha-réductase en dihydrotestosterone (DHT).

 

Lorsqu’il y a une surproduction de testostérone, et donc de DHT, cela entraine un excès de production de sébum au niveau des glandes sébacées, qui peuvent donc s’obstruer et former soit des comédons, soit un bouton d’acné, qui résulte à la fois de l’inflammation liée à la fois aux dommages occasionnés au follicule par le sébum en excès et à la prolifération d’un microorganisme appelé Propionobactérium acnes.

 

C’est également l’hyper-androgénie et l’excès d’activité de cette même 5 alpha-réductase qui va être à l’origine de l’alopécie ou de l’hirsutisme, par son action au niveau du follicule pileux.

SECONDE PARTIE : Quelle prise en charge du SOPK peut vous proposer votre Diététicienne-Nutritionniste et Naturopathe ?

La prise en charge que je propose va donc être adaptée aux problématiques que la patiente rencontre. S’il elle est en plein projet bébé, on va se focaliser sur la régularité des cycles. Si c’est l’acné qui est prépondérant, on va travailler sur la peau …etc. Une seule constante : on va systématiquement travailler sur l’alimentation, car cela va avoir un impact positif sur la résistance à l’insuline et donc sur l’ensemble des symptômes.

1. Quelle prise en charge diététique et nutritionnelle pour la résistance à l’insuline avec ou sans surpoids ?

Nous l’avons vu ci-dessus, le nerf de la guerre va être l’insulino-résistance, la prise en charge diététique et nutritionnelle vont être ici des mesures indispensables (2). Pour réduire l’insulino-resistance.

Il est donc clair à ce stade, qu’un simple régime hypo-calorique va être insuffisant. De même, la réduction des quantités, n’aura pas beaucoup d’effet. Enfin, faire la « guerre » au sucre est nécéssaire mais pas suffisant … certains aliments non sucrés ont eux aussi un index glycémique élevé … En bref, tant que l’alimentation, adoptée n’est pas à index glycémique bas, elle n’aura que peu d’effets sur l’insulino-résistance et donc elle n’aura que peu ou pas de résultats !

 

En consultations, nous détaillerons les spécificités de cette alimentation, dont voici les grandes lignes :

-      Les bases de l’alimentation à index glycémique bas (IG bas). Au-delà du choix d’aliments à IG bas, les consultations servent à détailler les spécificités de cette alimentation :

  •    Importance des matières grasses (apports des Omega 3 et retarde de la vidange gastrique)
  •    Importance des apports de fibres et les différents apports quantitatifs et qualitatifs par jour
  •    Types de cuissons et leur impact
  •    Procédés de transformations des aliments à éviter

-      Je vous établirais, en partant de votre alimentation actuelle, un programme alimentaire, respectueux de vos habitudes et progressif. Vous êtes toujours partie prenant dans sa construction.

-      Nous suivrons en consultation, quelques indicateurs poids et/ou tour de taille. Le poids nous l’avons vu n’étant pas un indicateur forcément fiable (la résistance à l’insuline en cas de SOPK est aussi présente chez les femmes minces avec un IMC normal).

-      Il est par ailleurs intéressant de demander à son médecin traitant un test HOMA et une glycémie à jeun (GAJ), qui nous permettront d’objectiver cette résistance à l’insuline, et d’en mesurer l’évolution, ainsi on peut avoir une prise en charge plus précise et moins culpabilisante.

L’objectif est de transformer durablement les habitudes de vie, et cela est progressif et non linéaire. Comme lorsqu’on apprend à lire, il ya des phases ou l’on avance vite, d’autres ou l’on stagne, mais dans l’ensemble on finit par y arriver !

2. Accompagnement naturopathique (micro-nutrition et phyto-nutrition) de la pilosité / acné / alopécie dans le cadre d’un SOPK ?

Vous l’aurez compris, on commence toujours par la lutte contre l’insulino-résistance qui va amener une amélioration générale de tous les symptômes. C’est une obsession. Oui.

 

Heureusement, ce n’est pas le seul levier à actionner. Si vous vous souvenez bien, je vous ai parlé de la fameuse 5 alpha-réductase, enzyme du follicule pileux. Eh bien ce n’était pas pour rien. Car plusieurs plantes peuvent freiner l’activité de cette enzyme, freinant du coup la fabrication de DHT, et donc la fabrication excessive de sebum et donc l’acné. Ce même mécanisme fonctionne très bien pour l’alopécie et l’hirsutisme.

 

Des compléments alimentaires à base de plante existent donc pour réduire ces symptômes. Les avantages sont que cela fonctionne chez un grand nombre de femmes. Les désavantages, c’est que ces plantes n’ont pas d’action correctrice sur le long terme. Autrement dit : on les prends cela réduit les symptômes, on les arrête, cela reviens comme auparavant. Ils ne vont donc pas remplacer le travail de fond, mais apporter une réponse supplémentaire.

 

Dans mon expérience clinique, ces plantes ont toute leur place dans la prise en charge particulièrement à l’arrêt de la pilule. C’est le moment ou les femmes ont le plus peur de la flambée de leurs symptômes, souvent cela permet de passer le cap en douceur.

3. Soutien naturopathique (micro-nutrition et phyto-nutrition) de la fonction reproductrice. Ou comment retrouver des cycles réguliers et si possibles ovulatoires.

Ce chapitre est en cours d’écriture.

Le cas particulier des troubles digestifs et de leur implication dans le SOPK.

Ce chapitre est en cours d’écriture.

Le cas particulier des troubles de la thyroïde et de leur implication dans le SOPK.

Ce chapitre est en cours d’écriture.

 

Conclusion

En conclusion la prise en charge du SOPK, est d'abord une prise en charge très centrée sur la patiente, et en même temps, qui s'appuie sur de nombreuses données récentes, et sur des solutions efficaces qu'elles soit nutritionnelles ou micro-nutritionelles.

lors de la première consultation, nous prendrons le temps de :

  1. faire le point sur vos symptômes  et vos objectifs,
  2. à partir de là, nous prendrons le temps de construire une prise en charge cohérente, qui évite l'écueil de "l'éparpillement".
  3. La mise en place d'une alimentation sera un incontournable, tout en étant un travail de fond, progressif, pour modifier les habitudes alimentaires de manière durable.
  4. Les compléments alimentaires, viennent ponctuellement, répondre à des problématiques spécifiques (acné, hirsutisme, cycles irréguliers ... etc;)
  5. le suivi, mensuel ou trimestriel, servira a évaluer comment évoluent les objectifs de la patiente et comment on ajuste la prise en charge pour qu'elle soit toujours le plus pertinente et efficace possible.

 

Enfin, la parole tien toujours une place importante dans nos échanges. D'une part, pour que vous puissiez exprimer votre expérience et votre ressenti, que je prendrais toujours le temps d'écouter et  intégrer dans la prise en charge que je vous propose. D'autre part, pour que je puisse vous expliquer en détail le sens de ce que nous faisons et que vous soyez toujours au centre de votre santé.

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